Début septembre 2025, la laiterie de Belleville-sur-Vie a célébré l’aboutissement d’un vaste programme de modernisation mené sur quatre années. Aux côtés de Bernard Guillard, président d’Agrial, et de Julien Heillaut, directeur général, de nombreux élus et représentants institutionnels ont pris part à l’événement : Lydie Bernard, vice-présidente de la Région Pays de la Loire, Alain Leboeuf, président du Conseil départemental de la Vendée, ainsi que Philippe Briaud, maire de Belleville-sur-Vie. La présence des adhérents de la coopérative et des salariés a renforcé le caractère collectif et fédérateur de cette journée.
Avec cette modernisation, Eurial, la branche Lait d’Agrial confirme sa volonté d’investir durablement dans ses outils de production et de soutenir l’activité locale. Implanté depuis 1965, le site vendéen demeure un pilier du territoire et contribue à la valorisation du lait des éleveurs adhérents. Cet investissement illustre la stratégie de la coopérative : renforcer sa compétitivité, sécuriser l’avenir des exploitations et répondre aux besoins croissants des filières agroalimentaires et de la restauration. Ils renforcent également la production des beurres phares ou les beurres à forte valeur ajoutée.
Parmi les réalisations phares figure la création d’un atelier de beurre de tourage dernière génération. Cet outil permet de proposer aux professionnels des beurres alliant régularité, stabilité et qualité fonctionnelle tout au long de l’année. Cet atelier est un véritable atout pour les artisans boulanger-pâtissiers, il s’inscrit dans la tradition de savoir-faire du site, tout en intégrant des standards technologiques modernes.
La laiterie de Belleville-sur-Vie reste indissociable du beurre Grand Fermage, marque emblématique née ici même et toujours synonyme d’excellence française. En modernisant ce site historique, Agrial réaffirme son attachement au patrimoine laitier vendéen et son ambition de conjuguer tradition et innovation au service des professionnels et des consommateurs.
La laiterie de Belleville-sur-Vie en quelques chiffres :
Plusieurs articles de presse sont revenus sur l’inauguration et la modernisation de la laiterie de Belleville-sur-Vie, chacun mettant en lumière un aspect particulier de ce chantier d’envergure.
Dans son article, le quotidien économique insiste sur l’ampleur du plan d’investissement, évalué à 40 millions d’euros sur quatre ans, et sur sa finalité : renforcer l’attractivité d’Agrial dans un marché du beurre jugé « très volatil ». Le média rappelle que le site produit aussi bien pour les marques Grand Fermage que pour les MDD (Les Croisés) et les professionnels. À travers une citation de Bernard Guillard, l’importance de la valorisation du lait pour fidéliser les éleveurs est particulièrement soulignée.
Sous le titre « À Bellevigny, la laiterie a fait peau neuve après quatre années de chantier », le quotidien régional met en avant le beurre de Belleville-sur-Vie comme un véritable « succès marketing », avec 2 000 tonnes produites en 2024. L’article est aussi le seul à mentionner les trois postes actuellement à pourvoir. Enfin, il élargit la perspective en rappelant qu’Agrial développe ses activités dans d’autres secteurs agroalimentaires : lait, légumes, boissons et viande.
L’analyse la plus technique est proposée par Actu.fr, qui détaille les installations mises en place : système d’ultrafiltration, nouveau butyrateur, chaudière modernisée, production de froid optimisée, et rénovation des locaux sociaux. Le média précise que quinze nouveaux postes ont été pourvus au cours des travaux. Sur le plan environnemental, la direction y rappelle que ces investissements permettront de réduire significativement l’impact écologique de l’usine, faisant de Belleville-sur-Vie l’une des beurreries les plus exemplaires de France. Enfin, l’article revient sur la volatilité du marché laitier, mais souligne les bons résultats d’Agrial en 2024, avec 2,9 milliards d’euros de chiffre d’affaires pour la branche lait et un bilan jugé « globalement satisfaisant » malgré les défis liés au renouvellement des générations d’éleveurs.